samedi 18 novembre 2006

vendredi 17 novembre 2006

Politique et humanisme

Un vent d'humanité soufflerait il dans l'air du temps?

J'ai cru sentir comme une délicate petite brise me caresser le visage ces jours ci. Ah! Ca vivifie!
Effectivement, les débats ont tournés autour de l'humain. Avec d'abord un focus de l'attention sur les conditions de vie en prison, et le droit innaliénable à la dignité. J'ai entendu parler également du suicide chez les adolescents, avec amour plus qu'avec le gentils cynisme que l'on utilise à leur égard d'habitude. Il y eu également, l'addiction (problème humain s'il en est) évoquée par Chirac; les problèmes subsistants dans la condition de la femme (Cf le discours de Royal, un peu limite d'ailleur, mais c'est un autre problème) ; les SDF et leurs intentions de vote ( intéret pour ce qu'ils pensent et intéret pour la politisation de ceux qui en ont le plus besoin)...
Bref, il semble qu'il faille faire preuve d'humanité pour peser dans le débat et nous ne nous en plaindrons pas. Badinter a d'ailleurs habilement comparé la cause des prisons avec l'abolition de la peine de mort en 1981: les français ont élus celui qui l'avait promis. Il semble vouloir obliger les candidats à se fendre d'un élan humaniste. Les vrais questions de coeur doivent faire preuve d'humanité qui que ce soit qui les introduise.
Cette petite brise est fragile, et semble pouvoir se coucher bien vite.


Les phrases qui n'en finissent pas.

Sarkosy à Saint Etienne s'est essayé à un discours sur l'humanisme dans le monde libéral. Il a rappelé avec conviction que "la spirilualité ça existe", l'écologie aussi, et finalement, au sommet de son emphase, a scandé un tonitruant" l'être humain n'est pas une marchandise...". Parfais, si la phrase s'arretait là, mais il finit "... comme les autres"! No comment
Sur Canal +, Charlotte Le Gris De La Salle souligne la phrase affligeante, en revanche, sur TF1, rien de cette phrase dans le sujet consacré au meeting de Saint Etienne.
Et personne de s'offusquer...
Pour oublier un "je me retire de la vie politique française", il faut... et bien on ne sait pas combien de temps il faut, ce n'est pas encore oublié. Mais pour oublier un "l'être humain n'est pas une marchandise comme les autres", il ne faut que quelques heures. Aïe Aïe Aïe.


Nel n' Fred



mercredi 15 novembre 2006

Gaël

Hier soir sur TFI, un gamin a repoussée les avances de la diva célébrité, pourtant déjà presqu’à poil devant lui (et une paire de menottes roses à la main).
Alerté par un ami dont nous tairons le nom ( par respect pour sa vie privée, et son droit, malgré tout, à regarder la Star Ac, malgré…tout ) nous avons regardé sur Internet la « quotidienne » (comme on dit dans le jargon) du 14 novembre.
http://www.dailymotion.com/video/xn8da_le-depart-de-gael-14112006.

C’est dans celle-ci que Gael, un candidats, est venu se flanquer face au jury des professeurs réunis pour les « évals » pour leur annoncer qu’il quittait le programme (« l’aventure » dirai t on dans le jargon).
Motif : Grosso modo, s’il reste, il se déshonore, déshonore sa famille et sa culture gitane en faisant la marionnette pour Pascal Negre qui s’est opposé à la volonté des Gypsie King de chanter avec lui. Des incompatibilités contractuelles ( Warner vs Universal) semblent justifier ce choix, bien que de nombreux artistes Warner se soient déjà produits sur le « prime », bref, les lois du marché sont impénétrables !
Toujours est il que le gamin veut en faire une affaire d’humains et non pas de contrats, il sent (confusément, mais il le sent) qu’il est manipulé , et les deux pieds ancrés dans le parquet de cette salle de danse, il n’en démordra pas, malgré toute l’admiration et la reconnaissance qu’il a pour ses professeurs (qu’on sent très sincères dans le face à face).
Sous le regard incrédule et médusé de ses « camarades », il a prouvé que le seul but d’une existence n’est pas de s’assurer un statut social confortable ! Malgré le chant… des sirènes de la popularité, malgré un contrat qui le lie pour 5 ans avec Pascal Nègre, et lui interdira toute autres collaborations, malgré la pression des autres élèves… après un « encadrement » physique et psychique des plus sérré de presque trois mois, tenir une telle position demande une certaine force de caractère. Chez lui, l’honneur a une histoire, celle de son père (qui n’a pas tremblé une seconde au téléphone) celle des manoush dont il ne brade pas l’héritage.
Un « artiste » (nom donné à un candidat dans le jargon) n’est pas là pour brousser la société dans le sens du poil, il y a des milliers de gens qui ont voté pour lui, il y a des jeunes qui rêveraient d’être à sa place, et alors ? Il a fait très bon usage de cette place en proposant un contre exemple à l’ère de la pensée unique (qui n’a plus rien d’une pensée d’ailleurs, tout juste une boulimie).
Les autres élèves, un peu déboussolés, se sont vite ralliés à la version de « la prod » (le besoin de maquiller la réalité dans une version viable pour que leur positionnement n’implosent pas sous leurs yeux). La "prod " quant à elle, a décidé de nominer les 7 élèves restants, ils sont tous soumis au vote du public. Voici un sondage idéal pour eux ( et plus fiable que ceux de la presse politique) à l'abord de la dernière ligne droite, quoi de mieux qu'une étude de marché en bon et dut forme (sur l'ensemble de la cible concerné)qui sera notamment une bible idéale à consulter pour les choix de montage.

Gael, t’as fait un geste humainement droit tout simplement, mais c’est devenu si rare qu’on le prendrai presque pour un acte d’héroisme ! Tu t’es grillé aux près de ce monde qui va t’oublier, les artistes susceptibles d’apprécier ton geste sont probablement ceux qui ne regardent pas la Star Ac, et qui ne soupçonnent même pas ton existence, tu vas douter et souffrir, on peut dire que t’es dans la merde, il y aura toujours ton assiette à la maison ! Bravo.

Nel n’ Fred