vendredi 17 novembre 2006

Politique et humanisme

Un vent d'humanité soufflerait il dans l'air du temps?

J'ai cru sentir comme une délicate petite brise me caresser le visage ces jours ci. Ah! Ca vivifie!
Effectivement, les débats ont tournés autour de l'humain. Avec d'abord un focus de l'attention sur les conditions de vie en prison, et le droit innaliénable à la dignité. J'ai entendu parler également du suicide chez les adolescents, avec amour plus qu'avec le gentils cynisme que l'on utilise à leur égard d'habitude. Il y eu également, l'addiction (problème humain s'il en est) évoquée par Chirac; les problèmes subsistants dans la condition de la femme (Cf le discours de Royal, un peu limite d'ailleur, mais c'est un autre problème) ; les SDF et leurs intentions de vote ( intéret pour ce qu'ils pensent et intéret pour la politisation de ceux qui en ont le plus besoin)...
Bref, il semble qu'il faille faire preuve d'humanité pour peser dans le débat et nous ne nous en plaindrons pas. Badinter a d'ailleurs habilement comparé la cause des prisons avec l'abolition de la peine de mort en 1981: les français ont élus celui qui l'avait promis. Il semble vouloir obliger les candidats à se fendre d'un élan humaniste. Les vrais questions de coeur doivent faire preuve d'humanité qui que ce soit qui les introduise.
Cette petite brise est fragile, et semble pouvoir se coucher bien vite.


Les phrases qui n'en finissent pas.

Sarkosy à Saint Etienne s'est essayé à un discours sur l'humanisme dans le monde libéral. Il a rappelé avec conviction que "la spirilualité ça existe", l'écologie aussi, et finalement, au sommet de son emphase, a scandé un tonitruant" l'être humain n'est pas une marchandise...". Parfais, si la phrase s'arretait là, mais il finit "... comme les autres"! No comment
Sur Canal +, Charlotte Le Gris De La Salle souligne la phrase affligeante, en revanche, sur TF1, rien de cette phrase dans le sujet consacré au meeting de Saint Etienne.
Et personne de s'offusquer...
Pour oublier un "je me retire de la vie politique française", il faut... et bien on ne sait pas combien de temps il faut, ce n'est pas encore oublié. Mais pour oublier un "l'être humain n'est pas une marchandise comme les autres", il ne faut que quelques heures. Aïe Aïe Aïe.


Nel n' Fred



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